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Sauvetage et leçon express (PV Melvyn & Alexander)

Ellis Kane
Ellis Kane
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MessageJeu 6 Sep - 23:27

Sauvetage et leçon express


Quand Ellis avait accepté l'invitation du Metropolitan Museum of Art pour qu'elle se produise lors de son gala - moyennant un salaire plus que mirifique - elle était loin de se douter que ce gala serait l'occasion de perdre sa couverture.

Le soir du gala, donc, vêtue d'une robe de soirée qui permet de souligner la silhouette fine de la jeune femme, Ellis se produit comme d'habitude, envoyant sa musique dans les cœurs du public qui applaudit à tout rompre à la fin de sa prestation, avant qu'elle ne s'éclipse pour aller se restaurer dans un coin, tranquillement. Si elle avait un temps espéré voir un visage ami dans la foule d'anonymes, elle finit par se résoudre à l'idée que, cette fois-ci, elle est seule, sans repères, alors autant continuer à se faire discrète.

La soirée se passe sans encombres particulières, jusqu'à ce qu'Ellis commence à ressentir un peu de fatigue sur ses yeux et ses épaules ; écoutant son corps, elle vient souhaiter la bonne nuit à quelques personnalités qui se trouvent sur son chemin avant de se diriger vers la porte, où elle trouve un majordome à qui elle demande s'il peut appeler une voiture pour elle, ce à quoi il répond :

Les voitures sont déjà là, miss. Bientôt l'heure de plier boutique, vous avez juste un peu d'avance sur les autres convives. Je vous accompagne.

Merci beaucoup, répond-elle en souriant, serrant le boîtier de son violon contre elle et suivant le majordome qui l'amène jusqu'à l'entrée du MET, où elle trouve une file de voitures, gardées par le chauffeur de chaque voiture. L'un d'entre eux, le plus proche d'elle, s'approche et lui lance :

Miss, vous êtes la première, permettez-moi de vous proposer de vous ramener.

Ellis hésite, réfléchissant à l'endroit où il pourrait la déposer ; elle ne pense pas prendre de risque en lui demandant de la lâcher dans son quartier, si elle attend qu'il soit reparti pour aller au SHIELD et s'y reposer. Avec un sourire, elle s'approche de la portière ouverte et s'engouffre à l'intérieur de la voiture, laissant le chauffeur la refermer sèchement sur elle avant de se placer derrière le volant et de démarrer, laissant Ellis lui indiquer une adresse avant de se laisser aller au sommeil.

Fatale erreur. Quand elle se réveille, quelques instants plus tard, elle se retrouve dans le Bronx, pratiquement à l'opposé de l'adresse qu'elle avait donné avant de s'endormir. Se redressant, elle pose sa main sur le dossier du siège conducteur en lançant :

Dites, vous vous êtes trompé ou quoi ? On est dans le Bronx !

Je sais, c'est fait pour, réplique le chauffeur en braquant un pistolet sur elle tout en s'engouffrant dans une ruelle sombre et arrêtant le moteur. Descendez et restez près de la voiture, si vous essayez de vous enfuir, je vous abats, compris ?

Ellis comprend que là, pour le coup, elle est en danger, et n'a pas d'autre choix que de s'exécuter. Elle descend donc de la voiture, vite rejointe par le chauffeur qui lui attache les mains dans le dos avant de l'emmener dans une sorte d'entrepôt, où il l'attache à une chaise abandonnée sous une lumière blafarde avant de reculer, laissant la place à une autre voix masculine qui lance :

Nous savons que vous travaillez pour le SHIELD, miss Kane. Et que vous détenez donc un secret susceptible de nous empêcher d'asseoir notre emprise sur New York.

Pas besoin d'en dire plus, Ellis est clairement consciente de ce qu'il se passe. Mais elle reste impassible, priant intérieurement pour qu'un miracle se produise. Piètre espionne qu'elle est, vraiment...
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Alexander Wayne
Alexander Wayne
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occupation : Agent du SHIELD

Humeur : Macho, plaisantin, dragueur


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MessageSam 8 Sep - 1:04



Sauvetage & leçon express


    Je jette à la pendule dans le bureau : 18h15. ENFIN ! Fini la longue journée au boulot à écrire encore et toujours ces tonnes de rapports. Cela faisait plus semaines déjà que l'entrainement que je dispensais à la secrétaire de la directrice Carter, Elisa Norrell, avait été interrompue en raison d'un événement mystère. La routine s'était donc de nouveau réinstallée, plus insupportable que jamais. Autant dire que lorsque la journée touchait à son terme, les collègues et moi partions à la minute légale !
Je pousse un grand soupir, lève mon cul de ma chaise, et commence à enfiler ma veste, tandis que Thomas, mon grassouillet coéquipier du mois, faisait de même.

"'Venez au SHIELD, vivez et réglez des affaires pas comme les autres', qu'on m'avait fait croire dans le contrat d'embauche... Tu parles !"
Encore et toujours la même phrase que me ressortait inlassablement Thomas. Bien que je n'en pensais pas moins, je me gardais de répondre. C'est pile à ce moment que mon téléphone se mit à sonner à mon bureau.
18h16. Théoriquement la journée est finie... Devrais-je le prendre ? Oh puis zut, pour une fois qu'on nous donne un coup de fil !
Et pas n'importe lequel...
A peine avais-je raccroché que Thomas me sauta dessus :
"Alors ??"

"Faut qu'on monte. Tout de suite."

C'est encore sous le choc, avec un boule d'appréhension, que je m'arrête devant Son bureau, un étage plus haut. Thomas, lui, arrive quelques secondes plus tard, tout essoufflé qu'il était d'avoir monté un étage.
Il me regarde, et je vois lentement la rougeur de son visage boursouflé se blanchir :

"C'est là ? Non..."

Mon regard en dit suffisamment long pour le lui affirmer. A peine avais-je lever le poing que sa voix insupportable se fit entendre de l'intérieur :

"Ne vous faites pas attendre davantage, agent Wayne. Vous êtes suffisamment en retard comme cela."

Ça commençais bien... J'ouvre la porte, et entre dans le bureau froid, glacial même : aucun portrait, aucune photo. Même pas de portrait de la Reine. C'en était lugubre... Thomas sur mes talons, j'entrais lentement, mais n'eut pas le temps de saluer proprement :

"Monsieur, vous..."

"Votre... Coéquipier", fit-il en butant sur le mot après avoir posé le regard sur le pauvre Thomas, "et vous avez une mission urgente, et de la plus haute importance à accomplir. Une de nos agentes sous couverture ne le sera plus pour très longtemps, d'après nos informations. Voici sa photo. Il s'agit de l'agente Ellis Kane. Je suis convaincu que vous saurez la reconnaître assez facilement. Je veux que vous l'exfiltriez, dans la plus grande discrétion, et que vous la rameniez ici au plus vite. Elle pourrait bien être en possession d'informations capitales, qu'il ne nous faut en aucun cas perdre."

A sa façon de le dire, je sentais que c'était l'information qu'il était capitale de ne pas perdre, mais pas de fait l'agente. Du classique, auprès d'un homme, mon patron hélas, qui ne jurait que par son pragmatisme anglais. Le voir qu'une fois par an nous suffisait, à mon équipe et moi, très largement ! Hélas, Thomas eut le malheur d'ouvrir la bouche :

"Et euh... Quand vou-vou-voulez-vous  que nous allions la chercher, Mo-Monsieur ?"

Le patron n'allait pas apprécier... J'en grinçais des dents d'avance. Paf ! Gros coup de canne au sol. Il n'était définitivement pas content lorsqu'il faisait ça.

"Quelle partie de "au plus vite" n'avez-vous pas compris ?"

"P-Pardon, Monsieur."

"Monsieur, savez-vous où est-elle ?" lançais-je sans réfléchir, bien que je le regrettais tout de suite après, afin de sauver en partie la vie à mon bougre de coéquipier.

Lord M me jaugea, et bizarrement, je sentais que j'avais marqué des points en faisant cela.

"Elle doit se rendre à un gala ce soir, au 'Met'. Vous pouvez disposer."

Je me retournais, et filais, soulagé, vers la sortie. Hélas une fois de plus, Thomas voulu l'ouvrir, mais un nouveau claquement de canne sur le parquet l'en dissuada rapidement, et il se joignit en hâte à moi, pâle comme un linge.
Alors que je m'approchais des escaliers, j'entendis mon patron nous lancer :

"N'oubliez pas, je veux cette information. Ne vous ratez pas, agent Wayne."

Moins confiant que jamais, je pris le volant, et fonçais dans les rues de New-York, Thomas assis à mes côtés restant si choqué que j'en venais à croire qu'il avait rencontré Satan en personne. Ma foi ce n'était pas loin de la vérité...




codage par Laxy Dunbar.
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Melvyn Mornet
Melvyn Mornet
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MessageSam 8 Sep - 12:11


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     A peine la porte eut-elle été refermée que je reprenais enfin ma respiration. Diable ce qu'il sentait fort la transpiration ce bougre d'agent ! Comment Diable un agent du SHIELD, et un agent de terrain qui plus est, pouvait-il être aussi gras ? Voilà encore un mystère dont seuls les Américains avaient le secret.

Quelques instants plus tard, tandis que j'enfilais ma veste noire sombre par-dessus mon gilet, l'agent 7, mon agent personnel que même Miss Carter n'avait pas su m'ôter, entra :

"La voiture est prête pour votre rendez-vous, Mylord."

"Bien, j'arrive tout de suite. Allez-y."

7 se retourna immédiatement et quitta la pièce. La loyauté indéfectible que me vouait cet agent me restait encore incroyable, et honorable.
Je pris le dossier sur mon bureau, ma canne noire et argent que je prenais pour les opérations sur le terrain, puis sortais.

Une fois dans la voiture, j'entendis 7 me dire à voix basse, lui assis au volant, et moi sur la banquette arrière :

"Tout est prêt pour l'opération Resurgence, Mylord. Il y a cependant un sujet dont je voulais vous parler à ce propos."

"En ce cas de me faites pas languir plus longtemps."

"C'est concernant le docteur..."

"N'en dites plus un mot ! A qui que ce soit, c'est bien compris ?"

Il n'en fallu pas plus à 7 pour comprendre le sous-entendu. Il était des sujets à ne jamais traiter à haute voix avec Lord M.

"Bien compris, Mylord."

"J'ai l'affaire bien en main."

"Oui, Mylord. Il y a autre chos..."

Le choc nous coupa à tous deux la respirations. Lorsque je relevais la tête, je vis le visage ensanglanté de 7 tourné vers moi, me parlant sans que je comprenne quoique ce soit. De toutes évidences, et au vue de l'état de son nez, il se l'était cassé sur le volant lors du choc. Enfin l'ouïe
me revint :

"Mylord, vous allez bien ?"

"Oui oui..."

Je tourne la tête pour voir d'où venait l'impact. Et c'est alors que je vois, ma la fenêtre et porte arrière embouties à gauche -oui j'ai eu beaucoup de chance il me faut l'admettre- les visages des deux personnes que je m'attendais le moins à croiser ce soir. L'agent Wayne, au volant, pile face à moi, et son bougre de coéquipier. Ces... IDIOTS nous étaient rentré dedans latéralement.

Je pu alors voir lentement la tête du partenaire de l'agent Wayne se liquéfier à mesure qu'il me reconnaissait, et pu même lire sur ses lèvres :

"C-C'est... C'est... Oh non !"

Wayne revint alors à lui visiblement, et lança par sa fenêtre :

"Désolé, Monsieur, mais c'est urgent !"

Il fit alors marche arrière à leur voiture qui vint en emboutir une autre derrière eux, puis parti en trombe en contournant la nôtre.
Je vis au passage le coéquipier de Wayne me dire lentement :

"Dé-so-lé."

Je sentais la fureur, sourde, destructrice, monter en moi. Je restais ainsi partager entre les faire renvoyer de suite, ou faire faire jeter leurs corps dans l'Hudson.

Voyant leur voiture filer, j'ordonnais tout de suite à 7 :

"Ne les lâchez pas ! Je veux voir de mes yeux ce qu'ils auront à en répondre !"

7, bien que blessé, ne se le fit pas dire deux fois. Notre voiture fila dans les rues de New-York, restant à distance respectable de leur voiture.
Dans ma main je faisais tournoyer ma canne, de fureur, mais je me demandais aussi ce qui les avait poussé à tant se précipiter.
Leur voiture s'arrêta alors à l'entrée d'un parking, au beau milieu du Bronx.
7 arrêta la nôtre à distance. Visiblement les deux agents devaient discuter de quelque chose...

Et puis soudain la voiture partie en trombe, dans le noir complet.

"Suivez-les discrètement !"

Alors que nous passions devant l'endroit où ils s'étaient arrêté plus tôt, je vis dans une petite ruelle enfoncée menant sur le parking une voiture, portières ouvertes. Un sac, renversé, était étalé par terre devant la porte arrière.
Bon sang. L'opération avait somme toute mal tournée !

Reportant les yeux sur leur voiture, 7 et moi assistâmes, de stupeur, à l'entrée en trombe de la voiture en défonçant à pleine vitesse les portes d'une sorte d’entrepôt désaffecté. D'ici, nous entendîmes les coups de feu à l'intérieur...

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Ellis Kane
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MessageDim 9 Sep - 22:38

Sauvetage et leçon express


Bon. Ellis est dans une mauvaise posture, c'est un fait. Elle est attachée solidement à une chaise, elle sent qu'il y a des hommes qui la menacent dans l'ombre, et celui qui l'a amenée et ligotée à la chaise n'hésite pas à tirer des coups de feu en l'air pour tenter de l'impressionner. Heureusement qu'il lui en faut plus que ça pour être impressionnée, mais elle décide de jouer le jeu et la montre, du moins pour l'instant.

Posant son regard sur le maître des lieux, celui-ci s'avance, son pistolet encore fumant dans la main, et reprend d'une voix doucereuse :

Voyez-vous, ma chère, il nous a été difficile de prouver que vous étiez affiliée au SHIELD, tant il nous paraissait absurde qu'une agente se produise en concert. Et puis, au fur et à mesure de vos prestations, il nous est apparu que si, c'était possible, surtout lorsque celle-ci cache bien son jeu pour obtenir des informations de la part de certains... clients importants dirons-nous.

Elle commence à savoir où il veut en venir, mais elle attend qu'il se décide à parler un peu plus. Lui continue de s'approcher jusqu'à se retrouver très près d'elle, se penchant pour lui souffler à l'oreille de sa voix doucereuse :

Et ces informations, dont une en particulier, ne doivent être connues de personne. Surtout pas du SHIELD, alors... Vous allez servir de monnaie d'échange.

Ellis ne retient pas un léger ricanement et réplique, décidant d'arrêter de jouer :

Vous êtes sérieux ? Déjà, qu'est-ce qui vous fait penser que je puisse être du SHIELD ? Juste à mon apparence ? Sachez que c'est faire preuve de discrimination, déjà, et de deux, vous êtes bien présomptueux de vous fier juste à votre intuition... Je serai vous, je relâcherai ma prisonnière avant qu'il ne vous arrive des bricoles.

Fermez-la, siffle l'homme en sortant un chiffon de sa poche, qu'il roule en boule avant de l'enfoncer dans la bouche d'Ellis et d'y mettre par-dessus un autre morceau de tissu, histoire de la bâillonner. Vous servirez de monnaie d'échange, que vous le vouliez ou non. Ils refuseront de vous voir blessée, mais on peut toujours accélérer le processus...

Et il sort un couteau de sa poche, avec lequel il entaille sérieusement la joue d'Ellis qui pousse un léger cri de douleur étouffé par son bâillon, avant de s'éloigner et de faire un signe à ses hommes. L'un d'eux reste pour garder un oeil sur Ellis, deux autres font le guet, le reste accompagne celui qui semble être le chef pour discuter de la suite. Sans qu'elle ne sache si le SHIELD s'est déjà rendu compte de son absence ou non..
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Alexander Wayne
Alexander Wayne
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MessageDim 23 Sep - 13:32



Sauvetage & leçon express


    Pied au plancher. Je faisais fie de ce que ma conscience me criait comme suicidaire de foncer au travers d'une porte d’entrepôt qui sans doute devait être renforcée. Qu'importe ! Thomas et moi étions arrivé trop tard au lieu de rendez-vous, et nous avions tant bien que mal essayé de suivre la deuxième voiture les truands, en retard par rapport à celle de tête où devait se trouver Mlle Kane.

Bon je fais aussi fie de ce petit moment où j'ai encastré la voiture du patron... Son regard, il était... Vraiment flippant ! Ça n'augurerait rien de bon pour la reprise du boulot demain matin. Oh et puis, quitte à être viré, autant l'être avec panache ! La deuxième voiture s'était arrêtée dans une ruelle, où la première y était déjà garée, et tout portait à croire qu'ils avaient par la suite investis le hangar supposé abandonné où de la lumière était visible.

"'Non nan nan na na naaaaa !!!" hurla Thomas à mes côtés, d'une voix si aiguë que je n'en l'aurai jamais su capable, et accroché avec tout ce qu'il pouvait s'accrocher dans la voiture.

Le choc manqua de justesse de me briser le nez contre le volant, voire pire même. La porte, qui par miracle était en bois, vola en éclat.
Au début je n'y voyais plus rien, encore sous le choc. Et puis quelques secondes plus tard, un Thomas sous le choc continua à asséner à mes oreilles :

"Oh... Oh putain mec, on est vivant ! On est viv... ATTENTIONNNN !!!"

Inconscient que durant ce cours laps de temps j'étais toujours pied au plancher, je vis enfin que je fonçais droit sur un petit groupe d'individus, qui s'était figé, incluant une frêle personne accrochée à une chaise, un homme penchée sur elle. Bingo. Enfin encore me fallait-il éviter de les tuer.

J'écrase la pédale de frein, et au dernier moment donne un violent coup de volant à gauche, tout en tirant sur le frein à main. J'y laissa de la gomme par terre.
Dans un horrible crissement de pneus, la voiture fis trois quart de tour pour s'arrêter latéralement à quelques mètres du groupe, du côté d'Alexander. Tous étaient figés, ayant sans doute vu leur vie défiler devant leurs yeux... Thomas compris !
C'était le moment, et je le savais. Je dégaine mon pistolet, et le pointe au travers de ma fenêtre cassée vers les sbires encore sous le choc, et m'écris :

"Agent du SHIELD ! Je vous ordonne de déposer vos armes immédiatement, et vous placer face contr..."

Les dizaines de balles qui fusèrent des canons des mitraillettes Thompson à camembert ricochèrent sur ma portière. Seuls mon instinct me poussa à me plaquer contre la voiture.

"Allez, sors ! Vite !"

"Je peux pas c'est coincé !!"

"Alors défonces-la gros lourdaud !"

Il me jeta un regard noire, sans tenir compte des balles qui un jour allaient toucher le réservoir le la voiture et tous nous tuer, mais qu'importe ! Il donna un violent coup d'épaule, et la porte s'ouvrit d'un coup, cédant sous la masse de mon coéquipier. Je rampe en travers de la voiture et sors enfin pour me mettre à couvert derrière elle, Thomas à mes côtés.

Les autres continuaient de nous tirer dessus avec leurs mitraillettes, mais au moment où Thomas, qui avait aussi dégainé, allait se lever pour tirer, je le retins d'un coup :

"Attend qu'ils n'aient plus de munition ! Tôt ou tard ils devront recharger."

En attendant, nous attendîmes patiemment que ce moment vienne, beaucoup trop long. Sentant d'abord une odeur d'essence, je n'en eut la confirmation que lorsque je vis le liquide couler à mes pieds.

"Oh c'est pas bon..." murmura Thomas.

Enfin les coups de feu s'arrêtèrent, et sur un signe de tête, Thomas et moi nous relevâmes au même instant.

Sur les cinq types qui nous mitraillaient, nous parvînmes à en abattre 3, qui ne ne laissait plus que deux sbires et leur patron, qui se cacha derrière Ellis, un couteau sur sa gorge :

"N'approchez pas, ou je la saigne comme un porc !"

Thomas me jette un regard de biais, en quête de l'étape suivante. Moi je tenais en joue le chef, laissant ses deux sbires survivant l'honneur de nous tenir en joue Thomas et moi.

"Non vous ne le ferez pas. Elle est votre seul ticket de sortie, du moins si vous comptez sortir vivant de ce hangar."

Ok c'était du bluff. Mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien ! Je vis les deux sbires se regarder l'un l'autre, peu rassurés de la tournure que prenait les événements, bien qu'ils soient à leur avantage. Pour l'instant du moins...
Je jette un regard en biais à Thomas, et tâche de lui faire comprendre de la marche à suivre.
Le chef ne dit rien, mais je pouvais presque voir les rouages tourner dans ses yeux. Il était coincer, et aurait dû se rendre. Alors pourquoi ne le faisait-il pas ? Etait-il lent, ou tâchait-il de gagner du temps ?

Si tel était le cas, l'heure n'était plus à la négociation.

"Dernière chance, lâchez vos armes et laissez-la partir."

"Va te faire voi..."

Un, deux, trois, quatre coups de feu. L'instant suivant, les deux sbires étaient morts, à terre, et le chef, à quatre pâtes, avait la main posée sur son oreille droite, du moins ce qu'il devait en rester, d'après les jets de sang qui s'y écoulaient.
Ellis, était toujours ligotée à sa chaise, un bandeau enroulé dans sa bouche et qui commençait à l'étouffer. Sa joue saignait, tout comme la fine coupure sur le menton occasionnée par la chute du chef avec son couteau.

"Tiens-le en joue !" ordonnais-je à Thomas en montrant le chef à quatre pâtes qui poussait des râles.

Je courais vers Ellis pour lui enlever le bandeau dans la bouche, puis la délivrais. Je me place devant elle :

"Pouvez-vous marcher, Mlle Kane ?" fis-je en plongeant mes yeux dans les siens.
Bon sang ce qu'elle était belle, même terrorisée !

"Il faut qu'on sorte d'ici, tout de suite. Je vais vous aider."

Au même instant, des cris survinrent de la grande porte, défoncée. Des cliquetis de chargeurs, des chaussures battant le sol : ça sentait encore les ennuis.

"Allez on bouge !"

Je prends Ellis par la main, met son bras autour de mon cou, et l’emmènent vers le fond de l'entrepôt, Thomas sur mes arrières.

Au fond de l'entrepôt, une vingtaine d'individus armés foncèrent vers nous.

"Ramenez-moi leurs têtes !"




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Melvyn Mornet
Melvyn Mornet
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MessageVen 28 Sep - 17:01


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Sauvetage & leçon express



     "Je dois admettre qu'ils n'ont peur de rien ces deux là, Mylord."

"Ce sont des abrutis. Ils vont la faire tuer." De cela j'avais aucun doute. Ils étaient sans doute les pires agents que ne j'avais vu durant ma carrière. "Et je m'assurerai de mettre définitivement fin à leur carrière..."

"Devrions-nous leur prêter main forte ? Cela nous ferait un bon entrainement..."

Je savais que deux voitures remplies d'agents de ma division naissante du STRIKE, le Special Tactical Reserve for International Key Emergencies, étaient prêtes à s'élancer au moindre appel radio de sa part. Ses agents d'intervention venaient tout juste d'inaugurer ce nouveau service classé Top Secret de Niveau 8.

"Leur mission, leur responsabilité. Tâchons de garder nos unités dans le secret tant que nous le l'aurons pas décidé autrement. Trop de choses sont en jeu. Attendons de voir ce que ces deux idiots nous ont prévu."

Miss Carter n'approuverait sans doute pas, mais parce-que je travaillais à un niveau sous elle ne signifiait pas que je devais me plier à sa façon de faire.

Les tirs fusèrent alors à l'intérieur. Je vis du coin de l’œil Sept serrer le volant un peu plus fort, à en faire pâlir les jointures de ses doigts.
C'est alors que déboulèrent deux camions bâchés, visiblement de marchandise. Ils passèrent à côté de nous en trombe, et s'arrêtèrent juste devant les portes percées du hangar.
Les bâches s'ouvrirent, et une dizaine d'hommes armés d'armes de guerre sortirent de chaque camion, et se précipitèrent tous ensemble dans le hangar.

Même en ne voyant plus Sept je sentais son regard peser instamment sur moi en guise de supplication.
Lentement je posais mon regard sur lui. Il n'en fallu pas plus : il se retourna face à son volant et attendit mes instructions.

La situation venait néanmoins de passablement se compliquer : voilà qu'ils se retrouvaient à deux - à condition qu'ils soient encore vivant - contre au moins 20 hommes armés. Quelques secondes plus tard, les coups de feu qui éclatèrent me confirmèrent qu'ils étaient bien en vie. Voilà qui était déjà une surprise en soit !

"Allons faire un tour, j'ai envie de me dégourdir les jambes." fis-je en ouvrant ma portière qui eu le plus grand mal à s'ouvrir.

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Ellis Kane
Ellis Kane
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MessageDim 21 Oct - 15:11

Sauvetage et leçon express

Ellis tente de calmer son palpitant tant bien que mal, pour ne pas montrer le stress qui l'accable depuis qu'elle a compris qu'elle avait été enlevée. Elle serait bonne pour une session de rattrapage au SHIELD si elle arrive à s'en sortir sans trop de casse de cette histoire...

Et puis, un peu par miracle, elle a entendu les portes s'ouvrir dans un grand fracas puis une voix masculine lancer :

Agent du SHIELD ! Je vous ordonne de déposer vos armes immédiatement, et vous placer face contr...

Ellis n'a pas le temps de tenter de le prévenir avec son bâillon que des coups de feu retentissent autour d'elle, l'amenant à se recroqueviller comme elle peut sur sa chaise pour éviter d'être prise pour cible par l'un ou l'autre côté. Mais les tirs finissent par s'arrêter, et le propriétaire de la voix, accompagné d'un autre, en abattent trois derniers avant de fixer Ellis, maintenue par le chef avec une lame sur la gorge et qui lance :

N'approchez pas, ou je la saigne comme un porc !

Non vous ne le ferez pas. Elle est votre seul ticket de sortie, du moins si vous comptez sortir vivant de ce hangar.

Cette fois, Ellis ne bouge plus, attendant de voir ce qui allait se passer. Les négociations n'ont pas lieu, et le chef et les derniers sbires finissent eux aussi par tomber, les derniers morts, le chef se tordant de douleur et tenant son oreille d'une main. L'homme venue la délivrer se dépêche de le faire, lui retirant son bâillon et ses liens avant de lui lancer :

Pouvez-vous marcher, Mlle Kane ?

Cette fois, Ellis se laisse aller, montrant la terreur qui la tenait depuis quelques temps et se contentant de hocher la tête sans dire un mot, laissant l'homme la relever et l'entraîner vers le fond de l'entrepôt, son binôme sur les talons. La voix du chef finit par retentir, alors qu'une vingtaine d'hommes armés foncent droit sur eux :

Ramenez-moi leurs têtes !

Ellis réussit tant bien que mal à se mettre à l'abri des balles, se tournant vers son sauveur pour lui souffler :

Passez-moi une arme, hors de question que vous fassiez tout juste à vous deux. Vous avez un plan, d'ailleurs ?

Une bonne dose d'adrénaline lui permet d'oublier un temps sa peur et lui donne une nouvelle détermination pour en finir une bonne fois pour toute. Bientôt, ce serait terminé, si tout va bien.


HRP:
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Alexander Wayne
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MessageVen 2 Nov - 10:38



Sauvetage & leçon express


    Intérieurement, je priais pour qu'une porte, une issue de secours, n'importe quoi puisse se trouver dans le fond de l’entrepôt... Il devait forcément y en avoir une. Car sinon, nous serions fait comme des rats, et la suite des événements serait on ne peut plus prévisible. Nous arrivâmes en courant au fond, et y trouvâmes une porte. Dieu soit loué !
Je me jetais en avant, et grâce à mon élan, défonçait la porte. Le verrou ne fit même pas mine de résister, et tant mieux, car je me serais retrouver tel un idiot devant notre bien jolie princesse.

Je m'attendais à me retrouver dehors... Tel n'en fut pas le cas. Au lieu de cela, nous trouvâmes à notre droite un escalier qui montait vers une autre porte en verre. Et merde ! Je me précipitais à nouveau en avant dans l'escalier, et essayais cette fois d'ouvrir la porte en utilisant la poignée. Miracle ! Elle était déverrouillée.

Mais la bonne nouvelle s'en trouva instantanément assombrie en découvrant ce qui s'y trouvait derrière : une petite pièce, posée telle une terrace avec des fenêtre donnant sur l'entrepôt. La seule issue possible était celle par laquelle nous venions d'arriver.

Piégé !

Le temps que je réfléchisse, les hommes de main étaient arrivé en bas de l'escalier et commencèrent à nous canarder.

Thomas et moi nous placèrent à l'abris, chacun sur un côté de la porte, tandis que Mlle Kane se plaçait à ma droite.

Passez-moi une arme, hors de question que vous fassiez tout juste à vous deux. Vous avez un plan, d'ailleurs ?

Je la regarde longuement, restant durant une petite minute fortement indécis, tandis que les balles ricochèrent sur l’encadrement de la porte. Donner une arme à une femme ? Lorsqu'on voit ce que la directrice est capable de faire avec, pourquoi pas !
De ma main libre, j'atteins mon arme secondaire personnelle, et le lui tends :

"Vous savez vous en servir ?"

Je ne savais à vrai dire rien d'elle, seulement que je devais lui sauver la peau des fesses, ce qui n'est d'ailleurs pas en très bonne voie sur l'instant présent...

Un plan ? Euuuh...

Thomas se tourna alors vers moi au même instant.

"'Ouais je serais aussi très curieux de connaître ton plan, Alex. Car jusqu'à preuve du contraire on est fait comme des rats. Alors c'est quoi ton plan pour nous sortir de cette mer... Euh "situation" je voulais dire. Mes excuses, Madame", s'excusa-t-il.

Les coups de feu s'arrêtèrent alors, et la voix du chef retentis du bas des escaliers :

"Vous êtes piégés, agents du SHIELD. Vous êtes foutus. Alors arrêter de jouer les héros, et envoyez-moi, tout-de-suite, Mlle Kane. Peut-être alors que vous sortirez vivant d'ici."

Aucun de nous trois de pipa mots.

"Je ne le répéterai pas deux fois. Envoyez-la moi immédiatement."

La vérité ? Je ne savais vraiment pas quoi faire : nous étions à presque dix mètres du sol, donc impossible de sortir en sautant par les fenêtres. Et impossible de sortir par la force, nombreux qu'ils sont. Que faire ? Que... Tiens, des tuyaux...

Je me retourne vers Mlle Kane, un sourire aux lèvres :

"J'ai un plan. Mais vous allez détester..."



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